Phobie sociale et l’alimentation : sommes-nous vraiment ce que nous mangeons ?
Eh bien, oui et non. Les réactions chimiques liées à la consommation et à la digestion de nos repas quotidiens nous alimentent et ont un impact manifeste sur nos sentiments.
Mais il est également très important de garder à l’esprit que, juste parce que vous êtes sortis prendre un hamburger, plutôt que de préparer une salade de quinoa, vous n’êtes pas un drogué du fast-food.
De plus en plus de publicités dans l’alimentation vise à promouvoir certains types d’aliments et à montrer comment ils vont vous aider à vous sentir mieux. Et ce type de pression peut facilement déclencher des angoisses.
Mais avant de vous préoccuper de votre régime alimentaire, voici quelques faits pour vous aider à contrôler ce que vous mangez.
1. Reliez l’exercice à l’alimentation vous aidera à vaincre la phobie sociale
L’exercice est une aide prouvée pour les personnes qui vivent avec l’anxiété sociale. L’exercice quotidien réduit la fatigue, améliore la concentration et renforce la fonction cognitive globale.
En reliant votre exercice à une alimentation saine, vous aiderez à garder votre équilibre et à stimuler votre esprit. La phobie sociale et l’alimentation sont donc reliés par un troisième acteur : l’exercice.
2. Être conscient du lien entre la phobie sociale et l’alimentation en tant que troubles
La recherche a montré des liens entre les aspects de la phobie sociale et l’apparition de troubles de l’alimentation.
Et bien qu’il n’y ait aucune garantie que l’un conduise à l’autre, il est utile de savoir que l’anxiété apparente et la crainte de l’évaluation négative peuvent générer une anxiété sociale et des troubles de l’alimentation.
3. Regardez ce que vous buvez
En plus de créer des symptômes physiques qui reflètent ou qui déclenchent votre anxiété, l’alcool peut également vous empêcher de gérer la phobie sociale.
L’alcool peut être utilisé pour éviter les situations sociales ou masquer les sentiments inconfortables. En tout cas, cela ne vous permet pas de développer des stratégies d’adaptation saines.
4. Ne pas se déshydrater
Même une légère hydratation peut déclencher des angoisses. Et étrangement, c’est pire pour les femmes que pour les hommes.
On pense que les récepteurs du cerveau qui déclenchent la soif peuvent aussi faire appel à des conducteurs innés qui nous obligent à trouver de l’eau. D’où le sentiment d’inquiétude que l’anxiété perçoit comme un déclencheur.
5. Attention à votre consommation de caféine
En plus de contribuer à la déshydratation, la caféine peut également imiter la réaction de peur du corps en induisant un cœur en mouvement et des muscles «contractés». Encore une fois, cela peut déclencher de l’anxiété.
6. Attention aux sensibilités alimentaires
Comment réagissez-vous aux produits laitiers, aux pains, aux gâteaux et aux pâtes riches en gluten, aux boissons sucrées ou aux fruits de mer ?
Vous avez surement des types d’aliments qui vous boost, ou au contraire qui vous fond sentir pas très bien. Ce sont ces aliments la qui peuvent vous causer de l’anxiété.
Prendre conscience que ce ne sont que les réactions chimiques de l’aliment qui causent ces émotions est un bon début. Mais il n’y a également aucun mal à trouver un régime alimentaire sain qui contourne vos sensibilités alimentaires.
7. Commencez la journée de manière chaleureuse
Se dépêcher d’aller au travail ou à l’université, ou emmener les enfants aux courses du samedi matin sans un bon petit-déjeuner est un moyen infaillible de prendre un mauvais départ.
Avoir des protéines pour le petit-déjeuner vous procure une bonne énergie à libération lente et signifie que votre corps aura l’énergie suffisante jusqu’au déjeuner.
8. Manger des glucides complexes et vaincre la ruée vers le sucre
Le corps décompose les glucides complexes tels que les grains entiers sur une plus longue période par rapport aux glucides transformés et aux aliments riches en sucre.
Ah, le sucre… J’ai pendant longtemps été accro. Il pourra vous donner un regain d’énergie, mais entraînera également une ruée vers l’insuline, qui fera rapidement chuter votre glycémie. Et vous laisser déprimé.
9. Connaissez vos vitamines et minéraux
Il existe une myriade d’informations sur les aliments riches en magnésium, en oméga-3 et en vitamines du groupe B, tous liés à l’humeur.
Vous intéressez à ce que vous mangez vous aidera à comprendre à quel point votre humeur est contrôlée par le processus chimique de manger et de boire.
10. Ne tombez pas dans les régimes miracles
L’important est de garder à l’esprit ce que vous consommez. N’en confiez pas la responsabilité au dernier régime miracle ou vous devrez mâcher du citron ou ne manger aucun aliment commençant par la lettre «D» le mardi.
Rappelez-vous que, dans une certaine mesure, vous pouvez contribuer à la façon dont vous ressentez votre anxiété en régulant votre alimentation. Mais cela ne signifie nullement que vous deviez créer un régime alimentaire qui vous régule.
Quelles expériences avez-vous avec l’alimentation et ses effets sur vos propres niveaux d’anxiété ? J’adorerais avoir de vos nouvelles !