by Quentin

Phobie sociale et dysmorphie

février 6, 2019 | Dépression

Lorsque les croyances de quelqu’un sur une composante physique de son corps sont très irrationnelles et extrêmement asymétriques, cette personne est victime de dysmorphiePhobie sociale et dysmorphie sont souvent liées. Dans un contexte psychologique plus large, une personne peut être atteinte d’un trouble dysmorphique corporel, sans qu’elle soit pour autant phobique sociale.  

Ce terme est utilisé de différentes manières, mais dans le contexte d’anxiété sociale, une « dysmorphie » est une croyance fermement ancrée sur soi-même, qui est irrationnelle et totalement infondée, bien que la personne soit fermement convaincue de son véracité.

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Phobie sociale et dysmorphies : des croyances fortes et incorrectes

phobie sociale et dysmorphie

Par exemple, quand j’avais 15 ans, j’étais absolument persuadé que j’avais des pieds gigantesque, comme des chaussures de clown ! J’étais obsédé par ca. Lorsque je prenais le métro, j’avais l’impression que tous les regards étaient braqués sur mes pieds.

C’est quelque chose que je croyais fermement. Je ne savais pas à l’époque que j’étais irrationnel. Je pensais que c’était la vérité.

Ce n’était pas une croyance exacte ou rationnelle de ma part. Mais, je le croyais quand même. J’en étais persuadé de tout mon être.

En regardant cette période de ma vie, je peux clairement voir que ma pensée n’était pas correcte, que je n’étais pas rationnelle et que ce que je croyais en moi-même était, en fait, tout à fait ridicule.

Cependant, à l’époque, cette dysmorphie alimentait mon anxiété sociale et aggravait tout dans ma vie pour moi.  

Phobie sociale et dysmorphie : autres exemples

Intelligence ou manque d’intelligence

Martin, un jeunes hommes brillants, était complètement convaincu de sa stupidité. Rien de ce que les gens pouvaient lui dire a changé cette conviction profonde qu’il avait en lui-même.  

Cette personne a passé plusieurs tests d’intelligence individuels indépendants et obtenu une moyenne de 125 à 130, ce qui correspond à la gamme « supérieure » d’intellect.  

Pourtant, il a toujours trouvé le moyen de « négliger » ou d’annuler toute évaluation indépendante de son intelligence qui soit positive. 

En conséquence, il a vu presque tout le monde comme étant plus « intelligent » ou « plus brillant » que lui. Ceci, à son tour, alimentait son anxiété sociale et ses symptômes connexes (par exemple, manque d’estime de soi, sentiment d’infériorité). 

Il se comparait constamment à d’autres personnes et trouvait toujours qu’il était inférieur.  

Lentilles de contact

Dans cette forme grave de problème de contact visuel, les gens pensent qu’ils font en sorte que les autres se sentent mal à l’aise et anxieux parce qu’ils ne peuvent pas établir un contact visuel direct. 

Parfois, la personne est convaincue qu’elle a un « mauvais œil » ou un « mauvais regard » ou une « ambiance » à son sujet, ce qui rend difficile pour les autres de les regarder ou de leur parler. 

« Je sais que j’envoie des signaux étranges et psychopathes, même si je ne sais pas exactement ce que je fais »

Madame X

Cela va bien au-delà des « problèmes de contact avec les yeux » typiques de nombreuses personnes anxieuses.  

Phobie sociale et dysmorphie : quelle solution ?

phobie sociale

Bien que phobie sociale et dysmorphie soient angoissantes, il existe une solution. Celle-ci consiste à aider les gens à se voir, et à voir le monde qui les entoure de manière plus rationnelle.

C’est un processus plus facile à dire qu’à faire. Les personnes souffrant d’anxiété sociale, qui souffrent également de dysmorphies, doivent apprendre (et être disposées) à rester «neutres» avec leurs pensées, leurs habitudes de pensée, leurs croyances et leurs systèmes de croyances. Ils doivent être disposés à au moins considérer le fait que peut-être, ils peuvent avoir un peu tort.

L’utilisation de tous ces mots conditionnels dans la phrase précédente était intentionnelle. Pourquoi?

Il faut apprendre à quelqu’un phobique social et qui est également aux prises avec des dysmorphies à être un « chercheur de vérité » ou un « chercheur de rationalité« . Il doit faire un pas en arrière, être prêt à dire qu’il est possible qu’il ait un peu tort, puis être encouragé à tester rationnellement les choses. 

C’est un processus qui prend du temps et de la patience. Rien ne se produit sur une courte période. Cependant, plus une personne considère qu’elle peut avoir des convictions erronées sur elle-même, plus le cerveau aura une chance de devenir plus rationnel.  

Un mouvement progressif de pensées et de croyances, allant de l’irrationalité totale à la rationalité, grâce à l’utilisation de la pensée conditionnelle, aide les personnes souffrant de dysmorphie à se rétablir. 

Phobie sociale et dysmorphie : et vous ?

Si vous êtes victime de phobie sociale, peut être avez vous été victime de dysmorphie dans votre enfance.

Pour ma part, lorsque je cherchais les causes de ma phobie sociale, j’ai mis longtemps à mettre le doigt sur ce phénomène.

Alors vous aussi, prenez le temps de réfléchir, et vous aussi, mettez tout en oeuvre pour vaincre la phobie sociale.

L'auteur, Quentin

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Libérez-vous de la phobie sociale une bonne fois pour toutes

Salut, moi c'est Quentin. J'ai longtemps été phobique social. J'ai développé une méthode pour m'en sortir, avec des fiches pratiques que je vous partage, ça vous intéresse ?


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