Traitement de la phobie sociale : 4 étapes pour la vaincre
Imaginez.
Il est 20h48, vendredi soir. Vous buvez une bière en terrasse, en compagnie de vos amis. L'ambiance est folklorique, les gens se retrouvent après une bonne semaine de travail.
Vous regardez autour de vous, les visages sont souriants, les joues rosées par les premiers verres de la soirée. Vos amis discutent de tout et de rien.
Un léger sourire étire vos lèvres. Vous êtes tellement bien ici. Les premiers jours d'été se font sentir.
Vous ne faites que boire un verre avec vos amis un vendredi soir, et pourtant, vous vous sentez tellement bien.
Voilà ce que c’est, vaincre la phobie sociale.
Un sourire, sur une terrasse bondée.
Parce que vous profitez pleinement de l'instant présent, sans avoir peur du regard des autres.
Sortir de la phobie sociale, c'est être libre, et enfin croquer la vie à pleine dent.
Je suis guéri de la phobie sociale depuis 1 an maintenant, et je suis chanceux. Parce que mes thérapies ont fonctionné à merveille, et que les méthodes que j'ai utilisées ont été efficaces pour baisser mon angoisse.
Dans cet article, j’ai décidé de partager avec vous toutes les étapes que j'ai franchies (sans psychologue) pour accélérer ma guérison, et surtout, comment.
Je veux juste vous montrer que c'est possible.
Mais vous vous doutez bien que si j'arrive à me filmer face caméra sur la chaîne YouTube, et à participer à des conférences, c'est que je suis guéri et que le risque de retourner chez le médecin pour une crise de panique est retombé à zéro.
Le traitement naturel du trouble d'anxiété sociale
Vaincre la phobie sociale, c'est s'assurer de retrouver une vie normale tout en disant adieux à l’anxiété.
L'idée est de travailler tous les points propre à la phobie sociale, comme l'anxiété ou la peur du regard des autres à travers des méthodes comme la thérapie comportementale et cognitive (TCC). Une solution naturelle et reconnue comme la plus efficace aujourd'hui pour guérir les troubles anxieux.
La disparition des symptômes ne doit pas être votre objectif principal. C'est facile de prendre des médicaments. J'en ai pris.
Il doit être de soigner votre phobie sociale de manière définitive. C'est cette différence qui fera que vous continuerez d'avancer sur le long terme. Car oui, suivre un traitement pour la phobie sociale est un travail qui demande de la patience et de la rigueur.
Ne soyez pas un instant impressionné par le côté "technique" de la thérapie ou de toutes autres choses. À ce moment précis où vous lisez ces lignes, je ne suis toujours pas devenu médecin et pourtant, je me suis soigner de la phobie sociale par mes propres moyens.
Si vous sentez la flamme ardente qui brûle en vous d’enfin vivre pleinement votre vie, suivez le guide.
ETAPE 1
Traitement de la phobie sociale : méthode efficace pour gérer votre anxiété
Le jour ou j'ai compris quoi faire face à ma phobie sociale
Lorsque j'ai consulté pour la première fois un psychologue à cause de mes trouble au niveau social, cela a échoué. J'ai longtemps cherché pourquoi j'avais été tenu en échec.
Et ce n'est qu'après des semaines que j'ai trouvé la réponse.
Mon anxiété était tellement grande que peu importe ce que j'entreprenais, elle me bloquait, et empêchait toute action correctrice.
Et forcement, une anxiété forte porte un coup au moral. On se sent démotivé, incapable, on lutte pour chaque chose à faire, et le pire de tout... on se sent mal en permanence.
Douleur dans la poitrine comme si j'allais faire une crise cardiaque, souffle court, mal au ventre, sensation de mal-être constant, pensées négatives... la liste est longue.
J'allais donc devoir tenter de gérer mon anxiété avant d'essayer de vaincre ma phobie sociale.
Comment gérer son anxiété au quotidien ?
Très bien. Je savais maintenant la première étape. Gérer mon anxiété.
Oui mais comment faire ?
Je n'avais aucune idée de part ou commencer.
Alors j'ai appris.
J'ai utilisé ce que j'avais appris lors de mon séjour chez le psychologue raté (comme quoi, tout a une utilité). J'ai adopté des techniques d'un ami sophrologue, ou bien appris sur internet. Mais surtout, j'ai acheté des dizaines de livres sur le sujet, que j'ai dévoré en l'espace de quelques semaines.
J'ai pris des notes, puis j'ai testé.
Bien entendu, la majorité des techniques que j'ai apprises n'ont pas vraiment fonctionné. Enfaite, je les ai classé en 3 catégories :
- les techniques qui n'ont pas marché
- celles qui ont procurés des résultats faibles, ou qui demandaient beaucoup de temps ou d'investissement
- celles qui ont marché
Je me suis rendu compte qu'après tri, il ne me restait qu'une vingtaine de méthode, d'outils pour gérer mon anxiété de manière efficace.
Parfait. La qualité plutôt que la quantité pas vrai ?
Quelles techniques utiliser ?
Eh bien, elles touchent à tous les domaines.
J'ai retenu des techniques de respiration, des techniques de méditation, de phytothérapie, de nutrition...
Certaines ont des effets en quelques minutes voir secondes, d'autres au bout de plusieurs jours voir semaines.
Mais elles ont un point commun : elles marchent !
"D'accord Quentin, c'est bien gentil tout ça, mais quelles sont ces techniques exactement ? Comment les appliquer ? À quelle fréquence ?"
Bien évidemment, cet article portant sur les solutions à la phobie sociale, je ne vais pas pouvoir vous décrire précisément l'ensemble de ces techniques.
C'est pour cela que j'ai créé des fiches pratiques et ludiques, pour qu'elles vous accompagnent partout !
Si vous désirer vous procurer 5 fiches offertes, je vous invite à vous rendre en haut ou bas de page et de rentrer votre adresse mail. Vous les recevrez instantanément !
Mais si vous ne deviez retenir qu'une seule chose, c'est ceci :
avant de lutter contre votre phobie sociale, dompter votre anxiété, diminuez-en les symptômes, auquel cas votre motivation et votre détermination ne répondront pas au rendez-vous.
Et voyez à quoi ça mène.
Avant de guérir de la phobie sociale, j'ai expérimenté une première prise en charge par un professionnel de la psychologie... ratée. Des mois de perdu, des milliers d'euros gâchés et le moral à zéro.
Alors, faites les choses dans l'ordre !
ETAPE 2
Traitement de la phobie sociale : comprendre
Bien.
Une fois cette première étape enclenchée, vous allez pouvoir vous attaquer au noyau dure. Commencer à comprendre comment fonctionne ce trouble anxieux, pour définir la méthode la plus efficace qui vous permettra d'en sortir.
Trouver la source
Je ne suis pas fan de la psychanalyse. Pour le diagnostic et la prise en charge de phobies en tout cas.
Mon ancien psychiatre m'avait dit un jour "tu sais Quentin, on s'en fou totalement de pourquoi tu es comme ça. L'important, c'est le comment guérir de la phobie sociale, maintenant. Pas hier."
Il avait ensuite poursuivit "cependant, beaucoup de patients veulent connaître les causes de leur phobie sociale. C'est normal, on veut tous trouver les réponses aux questions de notre passé. Mais il y a une chose à comprendre : ce n'est pas ça qui te permettra de guérir."
Mais déjà, ne partons pas sur un malentendu. La phobie sociale est une manifestation anxieuse qui se portent sur certains types de situations sociales. Ainsi :
On ne naît pas anxieux, mais on le devient
Beaucoup de personnes victimes de ce genre de syndrome social disent « je suis comme ça ». Mais en réalité, elle ne fait pas partie de la génétique d’un être.
Rassurez-vous donc, si vous faites ce qu’il faut, vous ne resterez pas anxieux ou victime de phobie sociale toute votre vie !
Il s’agit d’un apprentissage. Tout trouble anxieux, quelle qu'il soit, est un apprentissage.
On devient phobique sociale au gré de l’éducation que l’on a reçue, de chocs ou de traumatismes subits, d’une enfance très stressante ou de l’observation de modèles familiaux et sociaux.
Dite vous bien cette phrase à voix haute :
"La phobie sociale ne fait pas partie de moi, c’est quelque chose qui s’est construit avec mes interactions, le monde et les événements que j’ai vécus."
Pour essayer de comprendre d'où vient votre trouble, et comment vaincre le trouble d'anxiété social, repensez à tout événement qui pourrait avoir été traumatisant. Repensez également aux relations avec votre famille, vos amis.
Si vous avez du mal à trouver, prenez bien en considération qu’un enfant comprend d’une manière différente de l’adulte que vous êtes.
Un évènement particulier, (par exemple : un déménagement) un comportement (par exemple : la réflexion d’un professeur) qui vous semblent aujourd’hui anodins peuvent avoir fortement influencé la construction de votre anxiété sociale.
Vos croyances et votre schéma de pensé
La phobie sociale construit de manière très complexe des croyances limitantes, avec des effets secondaires pour le moins désagréable :
▶️Anxiété de performance : vos croyances font monter la pression avant et pendant la l'évènement social. Vous êtes forcément anxieux si vous pensez (à tord) risquer de perdre ce qui vous fait vivre. Toute relation devient un combat pour sauver sa peau. Ainsi, l'anxiété de performance mène à l'auto-sabotage, et génère de mauvaises conditions de santé.
▶️Illusion et insatisfaction : comme on ne peut plaire à tout le monde ou obtenir l’approbation de chacun, vous êtes nécessairement insatisfait. C'est un trouble assez connu en psychologie.
Par exemple : « J’ai renversé de l’eau sur la nappe : je suis nul »
On peut voir ici qu’une personne souffrant de phobie sociale établit une sorte de règle définitive.
Nous avons tous des moments où nous renversons de l’eau sur la nappe. Par contre, si on s'autosuggestionne ainsi, on risque d’en renverser un peu plus souvent que les autres (ce qui vient confirmer la croyance, créant une espèce de cercle vicieux surtout chez les enfants).
Ce phénomène curieux est issu d’une croyance que nous pourrions définir ainsi (libre à vous de l’adapter) :
Croyance irrationnelle et limitante : «Je dois être parfait(e) sinon je ne vaux rien.»
Bien entendu, si un ami vous dit cela, vous allez très vite trouver des arguments pour dédramatiser, lui expliquer que tout le monde a le droit de se tromper, que les gens ne jugent pas sa valeur sur un événement isolé.
Mais en réalité, votre croyance est belle et bien là, tapis dans l’ombre.
L’être humain a besoin de cohérence et de logique. Ainsi nous nous organisons en fonction de nos croyances, et inconsciemment, nous filtrons les informations qui viennent valider et renforcer notre système de représentation du monde.
Ce tri va se muer à certains moments en une démarche de distorsion de la réalité pour qu’elle vienne convenir aux croyances personnelles (« Tu vois, je te l’avais dit ! »).
Ce besoin de confirmer les représentations et stéréotypes internes va nous conduire à créer «notre» réalité, dans une boucle cognitive, émotionnelle et comportementale automatique.
▶️Si la boucle se construit sur des croyances ressources, positives, nous nous installons dans une logique interne de réussite...
▶️Si la boucle se construit sur des croyances limitantes, négatives, nous évoluons dans une logique interne d’inefficacité ou de mal-être. Une sorte de cercle vicieux "auto entretenue".
Essayer donc de noter vos croyances limitantes, de les repérer, et d'imaginer les croyances ressources qui les remplaceraient de manière favorable.
Vos objectifs pour guérir de la phobie sociale
Vous êtes à présent installé dans une démarche de changement.
Vous avez un diagnostic de votre santé du médecin. Et vous savez aussi qu'une partie de la prise en charge de vos troubles anxieux passe par les médecins.
Mais changer pour aller où ? Pour vaincre la phobie sociale ? Pas assez précis. Comment voudriez-vous être, que voudriez-vous obtenir ?
L’objectif dans une démarche de changement est primordial. Il est doit être réaliste, défini précisément et sans effet pervers.
C'est un véritable exercice de visualisation. Lorsque vous imaginez comment vous voudriez être, vous entrainez votre cerveau à faire les actions pour y parvenir. La visualisation est un outil très puissant, servez-vous-en.
Alors prenez un moment pour définir votre objectif, et rédigez-les sur papier.
ETAPE 3
Traitement de la phobie sociale : éclore
Phobie sociale et pensées automatiques
Nous avons vu précédemment que les phobies sont un apprentissage et se mettent en place chez les enfants. Elle se mettent en place au cours de notre vie, décuplant notre anxiété face à des situations sociales, selon certains facteurs de psychologie.
Mais qu’est-ce que l’anxiété ? Je ne vais pas partir sur des définitions alambiquées et dans des jargons scientifiques, rassurez-vous.
L’anxiété, tout simplement, est un filtre qui vient se placer entre soi et la réalité.
Nous avons tous des filtres qui viennent se placer entre nous et la réalité. Ils sont constitués de notre propre manière de l'aborder. C’est pourquoi plusieurs personnes peuvent interpréter et ressentir de manières complètement différente une même réalité.
Ainsi par exemple, quelqu’un se faisant envoyer promener par un collègue va penser : « Il est de mauvaise humeur, lui, aujourd’hui ». Dans le même cas, un autre pensera : « J’ai fait une gaffe ».
On le voit, ce qui est pensé dans le moment détermine l’émotion (incompréhension, culpabilité, colère). Souvent on dit : « tu interprètes tout de travers », « tu vois tout en noir », « chacun son avis ». Ces expressions révèlent ce filtre personnel, déformant et aggravant dans le cadre de la timidité.
Nous avons tous notre lecture de la réalité à travers des filtres personnels. Et l’anxiété est un filtre dévastateur.
Cela se passe ainsi : on vit un évènement, on en pense quelque chose. De ce que l’on pense découleront les émotions, comportements et autres manifestations.
Ce schéma et les explications présentées ici font bien prendre conscience d’un élément des plus important :
On ressent ce que l'on pense
Sachant cela, il est donc tout à fait légitime de se pencher sur ce qui est pensé, premier maillon plus ou moins conscient de la chaîne anxieuse pour guérir de la phobie sociale.
Les cognitions jouent un grand rôle dans nos sensations, émotions et comportements. Aussi, nous allons nous pencher plus précisément sur ce que vous pensez et qui vous mène à la phobie sociale.
▶️Recherchez dans votre passé proche ou récent des situations où il y a eu gêne, timidité ou phobie sociale et, en vous replongeant dans ces situations, retrouvez les pensées automatiques qui ont précédé et/ou accompagné ce moment difficile.
Une pensée automatique, c’est une pensée qui s’impose à un moment donné, de manière automatique et non-contrôlée.
Quelques exemples de pensées automatiques
▶️«Tu ne vas pas trouve les bons mots, tais-toi.»
▶️«Je ne vais pas parler, je vais dire une bêtise.»
▶️«Tu n'as rien d'intéressant à dire.»
▶️«Méfies-toi des compliments, il veut te manipuler.»
▶️«Je dois être irréprochable quand je dis quelque chose.»
Phobie sociale de performance
Pour une majorité d’entre nous ayant reçu le diagnotic de phobie sociale par les diverses thérapies, la notion d’objectif est importante.
Dans de nombreux cas, un des facteurs essentiels de la phobie sociale est très fréquemment l’anxiété de performance.
La « peur de ne pas être à la hauteur » est souvent manifeste. Mais on ne se demande que très rarement : « A la hauteur » de quoi, de qui ?
En matière de prouesse, l’objectif est important. Adapté, il porte et encourage la performance. Mais inadapté, il la torpille. Et en matière de phobie sociale, l’objectif est souvent inadapté, car irréaliste, voir flou.
Si vous demandez aux personnes à qui vous parlez souvent, elles ont dû remarquer une certaine insatisfaction chronique chez vous : «J’aurai pu faire mieux », « Oui, j’y suis arrivé, mais c’était facile », « J’étais pas au top ».
Bref, phénomène étrange, qui fait qu’on ne se satisfait pas de ses réussites, en en voulant toujours plus. Une espèce de quête ultime, absolue mais hélas pour le bien-être, désespérément virtuelle, nous emenant directement dans le chemin du stress.
Il y a donc nécessité dans les traitements de la phobie sociale de développer ses compétences à déterminer des objectifs réalistes, accessibles.
Ce qui viendra nourrir la confiance en soi, et fera quitter ce territoire d'insatisfaction et d'auto-dépréciation, et de dépression.
Les questions à se poser pour valider et préciser l'objectif
🎯Est-ce que mon objectif est réalisable?
🎯Mon objectif ne dépend-il que de moi ? Si « non » : Qu'est-ce qui dépend de moi dans mon objectif ?
🎯Mon objectif est-il formulé avec précision (où?, quand?, comment?) ?
🎯Qu'est-ce qui pourrait m'empêcher d'atteindre mon objectif?
🎯De quoi ai-je besoin pour atteindre mon objectif?
Gérer vos émotions
Si vous êtes phobique sociale, alors vous devez sans doute avoir le plus grand mal à exprimer vos émotions. Et pourtant, étymologiquement, émotion vient de "e movere", qui veut dire "sortir".
Une émotion est faite pour sortir !
Retenue, elle mène à l’angoisse, à la perte de contrôle inéluctable. Voire à la dépression qui peut être dévastatrice pour votre santé physique et mentale.
Mais d'où vient ce phénomène de rétention des émotions ?
▶️Un des freins à l’expression des émotions est due à une image déformée de celle-ci. L’expression des émotions est souvent perçue comme une espèce de débordement émotionnel. Pour beaucoup, dévoiler ses émotions en public entraine un sentiment de panique.
Mais il n’y a justement débordement émotionnel que quand on retient ses émotions. Il s’agit de l’effet « cocotte minute ». Si une émotion est exprimée au moment où elle est ressentie, sans retard, il n’y a pas débordement émotionnel.
▶️L’expression des émotions peut également être considérée comme un conflit potentiel. Il y a souvent confusion entre expression des émotions ("Je ne comprends pas") et déclaration de guerre ("Ce que tu dis est incompréhensible").
Quand on s’exprime, on parle à la première personne. Le "tu"est synonyme de conflit (on parle pour l’autre, qui effectivement ne va pas apprécier, les informations vont être déformées...)
▶️Enfin, comme évoquée plus haut, il y a une croyance assez répandue qui dit qu’exprimer ses émotions, sa sensibilité, c’est être faible.
Dans ma famille, je n'ai jamais entendu quelqu'un dire "je suis triste", ou "je suis trop content". C'est un peu tabou d'exprimer ses émotions. Je ne sais pas si on peut appeler ça une sorte de "pudeur".
C’était peut-être vrai dans l’univers des cow-boys. Pas aujourd'hui. C’est en masquant (sans succès) ses failles que l’on se sent vulnérable. Si on s’exprime librement, il n’y a plus de faille.
L’expression de soi est une force, non une faiblesse. D’ailleurs, s’il s’agissait d’une faiblesse, pourquoi tant de gens ont-ils du mal à le faire ?
Essayez donc de cerner vos émotions, et celles que vous refoulez le plus.
ETAPE 4
Traitement de la phobie sociale : renaître
Traitements de la phobie sociale par l'exposition progressive
Vous l'aurez sans doute compris, la phobie sociale atteint son apogée lorsque vous développer un comportement d'évitement face aux situations qui vous rendent anxieuses.
Et pour vaincre la phobie sociale, il va falloir vous confronter à ces situations, en arrêtant vos évitements. C'est comme cela que votre croyance dans le danger disparaitra. Et cette même croyance est montée de toute pièce par la phobie sociale !
Mais alors, comment faire ?
Vous allez devoir commencer par les situations les plus simples pour vous, et en graduant au fur et à mesure. Faites donc une liste de toutes les situations qui impliquent un évitement de votre part. Ensuite, vous aller graduer ces situations de la plus facile à la plus compliquée.
Vous avez votre programme d'exposition progressive !
Bon, okay. Ce n'est pas aussi simple que cela. Mais ce sont les grandes lignes de l'exposition progressive. Car en plus de lister les situations, vous devez enregistrer vos progrès dans un autre tableau, respecter quelques autres règles sous peine de faire capoter votre thérapie, etc.
Comment gérer votre anxiété durant vos expositions ?
S'exposer de manière progressive c'est bien gentil, mais c'est plus facile à dire qu'à faire. C'est peut être ce que vous vous dites en ce moment même.
Et effectivement, l'anxiété est insupportable à tolérer quand elle survient. Mais il y a une bonne nouvelle.
L'anxiété est produite par des glandes, qui comme toute réserve, ont un stock limité. Au bout de 20 à 40 minutes, l'anxiété redescend, s'estompe.
Ainsi, plus vous aller vous confronter à une situation donnée, et plus votre anxiété baissera rapidement. Vaincre la phobie sociale n'est donc pas en dehors de votre portée, bien au contraire ! N'attendez pas de tomber en dépression, si vous avez un diagnostic de cette maladie.
Les risques de segmentation
Ah, si c'était aussi facile...
Eh bien non.
Ça aurait été trop beau pas vrai ?
Chez certaines personnes, l'exposition progressive peut se passer tout à fait correctement mais ne pas donner de résultats.
La personne ayant engagé sa prise en charge de la phobie sociale arrive à faire ses exercices de TCC, mais les résultats disparaissent jours après jours.
Elle a beau se re-confronter à un même blocage semaine après semaine, c'est toujours aussi anxiogène.
C'est ce qu'on appelle la segmentation, ou "le piège des poupées russes".
La maladie va tenter de bloquer le processus de guérison en utilisant systématiquement l'argument "oui mais cette fois ci, c'est différent de ce qu'on a travaillé".
Le but de la segmentation est de vous empêcher de modifier votre rapport global à la honte.
Ainsi, vous aurez beau travaillez une situation, votre cerveau vous dira que les autres situations sont différentes et que donc vous devez avoir honte.
Pervers hein ?
Heureusement, la segmentation peu être combattu relativement simplement.
Tout dépendra du type de segmentation. Oui, comme si ce n'étais pas assez compliqué, il en existe plusieurs.
Vaincre la phobie sociale en 30 jours
Vous avez maintenant la colonne vertébrale pour vous prendre en main, et engager votre prise en charge de la phobie sociale.
- Apprenez à gérer votre anxiété
- Trouvez les causes de votre phobie sociale
- Comprenez votre maladie, et vous même
- Exposez vous de manière progressive
Mais attention.
C'est tout sauf facile.
Vous allez avoir besoin de courage et de détermination pour pouvoir renaître.
Cependant, si vous désirez obtenir des conseils offert, vous pouvez vous procurer mon programme gratuit qui vous aidera à venir à bout de la phobie sociale.
Pour accéder à tout cela, rentrez votre adresse mail juste en dessous.
À tout de suite de l'autre côté !
Guérissez votre phobie sociale
MON HISTOIRE & ma méthode
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