by Quentin

Travail et phobie sociale : le guide complet pour survivre jusqu’à 17h

mai 4, 2019 | Phobie sociale

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Travail et phobie sociale ne font pas vraiment bon ménage.

Votre lieu de travail est un condensé du vaste monde. Il vous oblige à vous retrouver dans un environnement artificiel, et vous demande de coopérer et d’exécuter des tâches pour le bien de l’entreprise.

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Tous les jours, la phobie sociale vous dérange dans votre job.

Prononcer des discours, rencontrer de nouveaux collègues, faire face à des désaccords, respecter les délais, parler en réunion ou au téléphone…

Toutes ces situations vous angoissent en permanence.

Alors, vous évitez ces situations qui déclenchent votre phobie sociale au travail.

Vous vous faites discret en réunion, êtes d’accord avec tout le monde, même si vous avez envie de dire le contraire, vous vous donner à fond pour tenir des délais toujours plus courts, éviter la cafétéria le midi par peur de parler avec les autres, et j’en passe.

Moi aussi, je l’ai vécu. En étude supérieure.

Je ne venais pas aux présentations orales, j’évitais de manger avec les autres le midi, me mettait à la dernière place au fond à droite de la classe pour me faire discret… jusqu’à ce que je n’aille plus du tout en cours. Je restais enfermé chez moi.

Vous trouverez dans ce guide d’innombrables astuces pour que travail et phobie sociale ne soient plus insupportables.

Mais je vais vous dire la chose franchement.

Si vous ne faites rien, alors les choses empireront. Ces astuces ne feront qu’améliorer quelque peu votre quotidien, mais en aucun cas elles ne vous guériront. Ne l’oubliez pas. C’est comme les médicaments. Ils cachent vos symptômes, mais ne vous guérissent pas.

Alors, voyez ces conseils comme une étape préliminaire, en attendant de guérir vraiment votre phobie sociale au travail.

Commençons par le début…

Travail et phobie sociale : réussir votre entretien d’embauche   

« Bonjour Monsieur [votre nom], je vous en pris suivez-moi« 

Ça y est c’est parti. Vous vous levez les jambes tremblantes, la bouche sèche. Votre respiration s’accélère, vos mains sont moites. D’ailleurs, il l’a sûrement senti en vous serrant la main.

Que doit-il penser ? Il doit trouver ça dégoûtant.

« Après vous« 

Ça y est. Vous voilà dans l’antre du diable. Le bureau est plutôt étroit. Grande baie vitrée donnant sur l’accueil. Ça n’arrangeait pas les choses… Voilà l’état dans lequel je me trouvais lors de mes entretiens, il y a quelque temps. Mais ça, c’était avant. Quand je souffrais de phobie sociale.

Mais je n’ai pas attendu d’être définitivement guéri pour passer des entretiens. Et c’est sans doute votre cas aussi.

Vous avez des obligations, des responsabilités. Impossible de vous permettre de rester sans travailler.

Alors, si vous n’avez pas le choix, prenez note de ces 6 conseils, qui devraient vous permettre d’aborder un entretien d’embauche dans les meilleures conditions.

1- Choisissez vos entretiens avec soin

À quoi bon postuler pour 18 offres d’emploi différentes si seulement 2 vous motivent vraiment ?

À quoi bon postuler pour 18 offres d’emploi si vous savez pertinemment que seulement 4 vous paraissent possibles, car pas trop exposé aux situations sociales ?

Faites le tri dans les annonces, et ne sélectionnez que les jobs qui vous paraîtront possibles.

« Je ne peux pas travailler avec ma phobie sociale » n’est pas réellement une excuse si vous êtes en recherche d’emploi.

Certes, vous allez devoir chercher plus que les autres. Certes, vos chances de trouver un travail sont moins élevées. Et alors ?

Faites ce qu’il faut pour trouver un travail qui vous épanouira.

Consulter ici les 18 métiers parfaits pour un phobique social.

2- Sâchez que votre anxiété est légitime

Au moment où vous serrez assis en train d’attendre que le recruteur vienne vous chercher, dites-vous ceci :

Mon anxiété est légitime cette fois-ci. La grande majorité des personnes passant un entretien d’embauche craignent de se ridiculiser. C’est naturel d’être stressé pour une telle expérience.

La seule différence entre vous et les autres, c’est la perception de vos pensées. Vous serez enclin à croire que celles-ci sont vraies, alors que les autres savent pertinemment qu’elles arrivent sous l’effet du stress.

Retenez donc qu’avoir un peu d’adrénaline lors d’un entretien d’embauche peut être une bonne chose.

Vous devez simplement l’accepter et la contrôler.

3- Ne pas aborder votre phobie sociale au travail

N‘oubliez pas ceci. Le recruteur veut découvrir vos capacités.

Lors d’entretiens d’embauche, il se peut que des questions vous amènent à dire que vous avez une phobie sociale. Mais je vous déconseille de le dévoiler. Du moins pour le moment.

Si le recruteur commence à vous poser des questions telles que « Avez-vous des faiblesses ? », il ne veut pas connaître votre phobie sociale.

Il veut seulement savoir quelque chose lié à votre vie professionnelle. Pas personnelle.

4- Préparation, préparation, préparation…

Imaginez que vous arriviez à un entretien d’embauche avec 10 minutes de retard, sans avoir aucune connaissance ni de l’entreprise ni du poste. Vous arrivez avec un CV froissé, une chemise pas repassée sans savoir quelle est votre motivation pour ce poste.

Il va sans dire que votre anxiété ne vous lâchera pas.

Maintenant, imaginez la situation inverse. Vous arrivez 15 minutes en avance. Vous vous êtes au préalable renseigné sur l’entreprise et sur le poste à pourvoir. Votre CV a été fraîchement remis à jour, votre costume sort du pressing et vous n’avez qu’une chose en tête : décrocher le job.

À votre avis, quelle sera la situation la plus angoissante ?

Bien entendu, à moins d’avoir passé 3 ans à préparer cet entretien, le deuxième scénario semble le plus agréable.

Alors vous savez ce qu’il vous reste à faire pour diminuer votre anxiété le jour J.

Préparez-vous (sans pour autant tomber dans l’obsession). Voici de petites astuces qui devraient vous être utiles :

  1. Sachez où vous allez et comment vous y rendre pour ne pas être en retard à votre entretien.
  2. Faites une liste de contrôle de tout ce que vous devez prendre, comme des références, des cartes de visite, etc, afin de ne pas vous soucier du moindre détail.
  3. Préparez-vous à l’entretien en dormant bien, en faisant de l’exercice, en évitant la caféine et en visualisant le succès.
  4. Trouvez des façons de poser des questions au recruteur afin qu’il soit obligé de parler beaucoup. Une fois que vous aurez acquis l’état d’esprit que vous devez découvrir le plus possible sur l’emploi proposé, cela vous aidera à mieux répondre à leurs questions.

5- Emporter vos outils magiques

Prenez avec vous ces petites choses qui vous sauvent la vie. Vous ne voyez pas ?

Mais si, votre déodorant si vous êtes pris en train de transpirer à grosses gouttes en attendant l’heure fatidique.

Ou vos lingettes pour bébé, si jamais vous avez les joues trop rouges.

Ce sont les petits outils avec une grande utilité. Tâchez de ne pas les oublier!

6- Gonflez vos poumons

Souvent, c’est une fois assis dans la salle d’attente que les pensées automatiques viennent à l’esprit.

« Et si je fais une gaffe » « et si je ne lui conviens pas ? » « je vais peut-être me taper la honte« .

Pour les éviter, utilisez la respiration.

Bien respirer vous détendra de manière quasi instantanée et surtout n’importe où, même sur votre lieu de travail. N’hésitez pas à l’utiliser quelques secondes avant de passer en entretien aussi, par exemple.

Inspirer lentement pendant 6 secondes, puis expirer pendant la même durée, en essayant d’être le plus régulier possible. Faites ce cycle 3 fois. Pas plus, car le surplus d’oxygène risquerait de vous faire tourner légèrement la tête.

Vous ne voulez pas arriver à être entretien en titubant n’est-ce pas ?

Travail et phobie sociale

Travail et phobie sociale : comment rencontrer de nouvelles personnes ?

Bien. Vous savez comment trouver un emploi sans partir en courant au moment de l’entretien.

Place à la suite.

Beaucoup d’entre vous passent certainement au moins 35 heures au bureau chaque semaine. 

Certains encore plus. 

Même si vous êtes constamment entourés par les mêmes personnes (ou peut-être est-ce la raison), vous avez du mal à rencontrer de nouvelles personnes au travail. À faire le premier pas.

Le fait de savoir que vous devez voir les mêmes personnes tous les jours peut vous inquiéter de faire mauvaise impression. Il devient plus facile de vous concentrer sur votre travail. 

Éviter, comme toujours.

Et plus vous évitez les occasions de rencontrer de nouvelles personnes, plus vous craignez de ne pas vous intégrer si vous essayez. 

Le travail peut alors vite devenir un lieu où vous vous sentez isolé et seul.

Vous pouvez très vite penser que vous êtes la seule personne qui ne s’intègre pas dans votre entreprise. 

Tandis que d’autres racontent naturellement des histoires de leurs dernières soirées et racontent des blagues à la pause de midi, vous avez du mal à vous présenter

Si vous vous retrouvez au travail, vous espérez que l’attention ne se centre pas sur vous. 

Vous craignez de paraître ennuyeux si vous donnez des conseils ou posez des questions. Au lieu de cela, vous vous attardez et essayez de maîtriser votre travail, ce qui peut vous faire perdre un temps précieux. 

Voici donc 6 conseils à garder à l’esprit lorsque vous souhaitez rencontrer une nouvelle personne au travail.

1- La gentillesse est appréciée 

Elle est là. Dans le bureau d’à côté.

Vous entendez vos collègues passer tour à tour dans son bureau lui souhaiter la bienvenue.

Mais vous, vous n’y êtes pas encore allé. Vous craignez de la déranger, en étant la cinquième personne à vous présenter de la journée.

Mon conseil :

Rappelez-vous que lorsque les gens sont nouveaux, ils s’inquiètent probablement aussi de rencontrer de nouvelles personnes. 

Ils seront reconnaissants pour votre personnalité chaleureuse et accueillante. 

Et en parlant de personnalité…

2- Votre professionnalisme et votre personnalité sont solubles

Vous avez probablement créé un personnage professionnel. Et c’est une bonne chose.

Vous devez être professionnel au travail. Mais, vous ne devez pas sacrifier votre personnalité complètement. 

Vous vous inquiétez de la façon dont les autres vous verront si vous laissez un peu de côté votre apparence professionnelle n’est-ce pas ?

Mon conseil :

Même si les gens attachent de l’importance à votre professionnalisme, ils se sentiront plus à l’aise avec vous si vous gardez votre côté naturel.

3- Les questions sont indispensables

Si vous occupez un nouvel emploi, vous voudrez peut-être poser bon nombre de questions. 

Vous avez déjà demandé à Émilie comment se connecter à l’imprimante et où trouver la salle de conférence C.

Vous craignez donc de l’importuner lorsque vous lui demandez le mot de passe Wi-Fi. 

Même si vous avez besoin d’Internet pour travailler, votre anxiété vous empêche de demander

Mon conseil :

Vous ne pouvez pas savoir ce que vous ne savez pas. Toutes les personnes de l’entreprise sont passées par là. Les gens s’attendent à ce que vous ayez beaucoup de questions au début. Et ils voudront vous aider.

4- Les relations professionnelles peuvent devenir progressivement des amitiés 

Rencontrer de nouvelles personnes au travail peut être effrayant, car vous craignez de ne pas paraître assez cool et drôle. 

Vous êtes constamment en train d’essayer d’être le plus parfait possible, et ça vous pèse.

Mon conseil :

Arrêtez de vous préoccuper d’impressionner vos collègues avec ce que vous avez fait pendant le week-end.

Commencez par leur montrer que vous pouvez être un collègue fiable.

Ensuite, lorsque vous aurez développé de bonnes relations professionnelles, alors vous pourrez songer à trouver des amis.

5- Les petites interactions viennent en premier 

Il est 11 heures. Dans une heure, c’est l’heure de la pause. Et vous angoisser.

On vous a proposé de manger avec le service au resto d’à côté. Vous êtes pris entre deux lames à doubles tranchants.

D’un côté, accepter. Vous serez alors diablement anxieux pendant le repas. Vous ne saurez quoi dire, et vous avez peur de vous ridiculiser ou de paraître bizarre.

De l’autre, vous pouvez refuser. Mais ils risqueraient de le prendre mal, pensez-vous.

Que faire ?

Mon conseil :

Si l’idée de déjeuner en équipe vous rend nerveux, souvenez-vous qu’il n’est pas nécessaire de commencer par là. 

Vous pouvez commencer par parler à vos collègues aux pauses café. Quelques minutes. Et vous verrez, après quelques jours, vous serez de plus en plus à l’aise.

Jusqu’à aller manger avec eux le midi.  

6- Votre équipe vous a embauché 

Souvent, les personnes ressentent un syndrome d’imposteur lorsqu’elles commencent à travailler. 

Vous pensez peut-être que vos collègues ont une trop grande estime de vous. Et vous craignez de leur prouver le contraire. 

Mon conseil :

Posez-vous cette question : pourquoi êtes-vous là ?

Parce que votre équipe a besoin de vous, en raison des compétences que vous apportez. 

Même si vos qualifications ne correspondent pas parfaitement à la description du poste, vous n’êtes pas là par hasard.

Travail et phobie sociale peuvent être mis ensemble, à condition que ce soit temporaire

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Travail et phobie sociale : comment gérer votre quotidien ?

Ok. C’est bien beau de savoir comment trouver un travail sans être envahi par l’anxiété, ou de pouvoir s’intégrer dans son nouveau service.

Mais au quotidien, comment gérer votre phobie sociale au travail ?

Comment ne pas succomber à la panique avec toutes ces interactions sociales ? Le téléphone, les réunions, les discussions avec les collègues…

Sûrement que votre lieu de travail est un des pires endroits pour être tranquille.

Oui, travail et phobie sociale ne sont peut-être pas deux éléments solubles. Mais en attendant de guérir de votre maladie, voici comment survivre.

Parler au téléphone

L’avantage du téléphone, c’est que votre interlocuteur ne vous voit pas. Pas besoin de le regarder dans les yeux. Il ne verra pas votre malaise, à défaut de l’entendre.

Mais ce n’est pas ça qui vous rassure. Décrocher le combiné et taper le numéro vous angoisse toujours autant, surtout lorsque vous appelez une personne inconnu.

Et si vous bégayez ? Et si vous ne savez plus quoi dire ?

Tout simplement, prenez des notes !

Préparez votre appel en prenant des notes sur ce dont vous voulez parler. Préparez-vous également à l’éventualité de devoir laisser un message téléphonique.

Vous pouvez vous exercer à passer des appels téléphoniques chez vous. Oui, vous pouvez rigoler au premier abord, mais ça marche. Je l’ai fait.

J’ai commencé par de simples appels de renseignement, pour finir par contester une facture.

Essayez.

Parler en réunion

Pas besoin de vous rappeler ce que vous ressentez lors d’une réunion n’est-ce pas ? C’est déjà bien assez pénible comme cela.

Voici trois conseils très simples que j’appliquais lorsque j’avais une réunion de prévue.

1- Prenez des notes. Je me sentais beaucoup plus détendu lorsque je m’étais bien préparé. Et ce que j’ai appris très rapidement, c’est de ne surtout pas se fier à sa mémoire, qui peut facilement se faire la malle face au stress ! Et répétez. Dans votre tête. À haute voix. Peu importe.

2- Si possible, rendez-vous à l’avance dans la salle où se tiendra la réunion afin que le lieu vous semble plus familier le moment venu. C’est une petite astuce qui fonctionne très bien.

3- Pendant votre discours, trouvez des visages amicaux parmi la foule et parlez-leur plutôt qu’à tout le monde dans la salle. Essayer de vous rappeler que vous faites face à un groupe de personnes qui sont intéressées par ce que vous avez à dire. Vous vous sentirez immédiatement plus à l’aise.

Faire face à la confrontation

Autant dire la chose en face : vous serez probablement confronté à une différence d’opinions au cours du prochain mois.

Rassurez-vous, le fait de devoir faire face à des problèmes sur le lieu de travail est anxiogène, même pour ceux qui ne souffrent pas de phobie sociale. 

Qu’il s’agisse d’un de vos collègues ou d’un supérieur hiérarchique, le mieux est de prendre rendez-vous. Ou demandez-lui de lui parler pendant son temps libre.

Ensuite, préparez ce que vous voulez dire à l’avance, réfléchissez à ce qu’elle pourrait vous répondre, et entraînez-vous. Préparez des arguments, et prenez des notes si vous avez peur de les oublier.

Comme une réunion !

Bien sûr, vous ne pouvez pas tout contrôler, mais cela vous aidera à vous sentir plus en confiance.

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Travail et phobie sociale : 8 astuces qui vous aideront à tenir jusqu’à 17h

J’ai travaillé dans des secteurs bien différents, des ressources humaines à la grande distribution, en passant par vendeur en boulangerie.

Voici 8 conseils tirés de mon expérience, qui amélioreront votre quotidien au travail.

1- Connaissez le nom de vos collègues

Bon. Je dois vous dire une chose.

Je suis sans doute la personne la plus mal placée pour vous donner ce conseil. J’ai une mémoire des prénoms catastrophique. Depuis toujours. À ne pas me rappeler du prénom de mon voisin de classe.

Pourtant, connaître le nom de vos collègues montre votre intérêt pour eux. Le début d’une relation professionnelle ou amicale ne peut se faire sans cette étape indispensable.

Si vous oubliez le nom d’une personne, ne soyez pas gêné de le demander à nouveau. Il n’est jamais trop tard pour commencer à établir des relations plus solides au bureau.

2- Osez demander

Vous avez l’habitude de dire « oui » à tout, même si vous ne comprenez pas comment faire quelque chose.

Et le problème, c’est que vous vos sentez mal à l’aise de demander de l’aide.

Pourtant, ce malaise en vaut la peine à long terme. Vous pourriez alléger considérablement votre charge de travail, ou tous simplement, aller plus vite grâce aux conseils de vos collègues.

Demander de l’aide indique également à vos supérieurs que vous vous souciez réellement de faire du bon travail.

3- Évitez les triangles

Ils sont de partout. Dans toutes les boîtes. Les ragots, les commérages.

Bien qu’ils puissent procurer un divertissement temporaire, ils ne font que renforcer la tension et le stress. 

Vous pouvez presque le sentir flotter dans les airs quand un bureau est plein de ce genre de négativité. Surtout vous, qui êtes hypersensible.

Nouer des liens avec une personne, en parlant d’une troisième personne s’appelle une « triangulation » et constitue un moyen malsain de gérer l’anxiété au travail.

Parmi les triangles, on peut citer les commérages sur une troisième personne, la critique de quelqu’un derrière son dos et son utilisation comme bouc émissaire.

Même si cela peut vous être tentant, réfléchissez à la façon dont vous pouvez régler le problème entre vous et la personne. Si problème il y a.

Mais par pitié, ne participez pas à ces coups de couteau sous le manteau.

4- Fixez des délais honnêtes

Vous avez sûrement déjà accepté des délais que vous saviez impossibles. Par ce que vos n’avez pas osé dire non sur le coup. Et à chaque fois, vous regrettez.

Souvent, il vaut mieux être honnête dès le départ que de s’excuser plus tard. 

Toutes les échéances ne sont pas négociables, mais vous épargnerez des heures d’angoisse si vous pouvez être honnête dès le départ et travailler à un rythme raisonnable. 

Et si vous finissez le travail à l’avance, cela vous rendra encore plus brillant aux yeux des autres !

5- Utilisez un langage neutre

Apprenez à utiliser un langage neutre et apaisant au bureau. Vous participerez à réduire l’anxiété de vos collègues, en plus de la vôtre.

Les désaccords sont plus faciles à gérer lorsque vous commencez une déclaration avec la phrase suivante: « Voici ce que je pense » et que vous terminez avec la phrase « Que pensez-vous?« .

Vous donnez alors aux gens le sentiment d’avoir leur mot à dire et les rendez plus susceptibles d’entendre ce que vous voulez leur dire.

Des questions telles que « Que pouvons-nous faire chacun à propos de ce problème? » ou « Comment pourrions-nous empêcher que cela ne se reproduise à l’avenir? » sont également très utiles pour la résolution de problèmes.

Ce n’est que le prémisse de l’affirmation de soi. Pour en savoir plus, lisez le guide complet de l’affirmation de soi.

6- Restez en contact

C’est un instinct humain d’éviter ou d’interrompre le contact avec des personnes qui nous mettent mal à l’aise. Et le lieu de travail ne fait pas exception. 

Peut-être arrêtez-vous de répondre aux courriels auxquels vous ne savez pas comment répondre ? Ou peut-être évitez-vous la salle de repos après avoir eu un désaccord avec un collègue intimidant ? Peut-être que vous n’empruntez jamais un couloir pour que votre patron puisse vous poser une question ?

Le problème avec l’évitement, c’est qu’il ne s’agit que d’une solution très temporaire. Plus vous utiliserez l’évitement pour gérer un désaccord, et plus vos symptômes vont s’aggraver. Croyez-en mon expérience.

Lorsque je séchais les cours, le directeur me prenait régulièrement à partit dans les couloirs afin que j’explique mes nombreuses absences.

Je me suis alors mis à éviter son bureau au premier étage. Je prenais les escaliers de l’autre côté du bâtiment, quitte à perdre du temps chaque jour.

Puis j’évitais le premier étage. Plus question d’aller à la bibliothèque, je risquais de le croiser. Et ça s’empirait sans cesse.

Le contact est un muscle que vous devez exercer pour le rendre plus fort. 

Plus vous abordez les problèmes et la communication de front, moins vous êtes inquiet à long terme. 

Les grands leaders ont la capacité de rester en contact avec des personnes ayant des points de vue ou des styles de travail différents. 

Rester en contact peut également vous aider à mieux dire « non » à des responsabilités supplémentaires qui vous rendent surchargés et moins efficaces dans votre travail.

7- Ne traînez pas les autres vers le bas

Les drames au bureau peuvent parfois être divertissants, mais ils rendent l’environnement plus stressant et font baisser le moral. 

Essayez de changer de sujet lorsque les gens parlent mal de collègues ou du patron, ou simplement de trouver une raison de quitter la salle. 

Ne répondez pas aux textes ou aux courriels qui cherchent à descendre les autres.

8- Encouragez les face à face

Il peut être incroyablement difficile de déchiffrer les émotions et les intentions dans un mail. 

Saviez-vous qu’une grande partie de l’anxiété au travail provient d’une mauvaise interprétation des courriels, ou de l’attente d’un retour sur un sujet difficile ? 

Si un problème vous rend particulièrement anxieux, n’ayez pas peur de prendre le téléphone ou d’avoir une conversation en personne pour clarifier les choses.

Travail et phobie sociale : ne perdez pas le plus important

Voilà. Nous y sommes. Je vous ai expliqué en long, en large et en travers comment travail et phobie sociale peuvent se réconcilier. Se supporter.

Je sais que vous vous sentez perdu parmi tous ces conseils. Alors, demain, quand vous retournerez au travail, gardez simplement en tête ces 5 conseils :

  1. Emporter vos outils magiques, quelle que soit la situation.
  2. Aillez la présence d’esprit de respirer lorsque vous êtes trop anxieux (souvenez vous, la technique des 6 secondes)
  3. Lors d’une prise de parole en public, focalisez-vous sur un visage amical
  4. Évitez les triangles

Si vous respectez ces 4 points, je vous garantis que vous améliorerez quelque peu votre vie professionnelle, malgré votre phobie sociale.

Je vous conseille simplement d’imprimer ces quelques rappels, et de les relire juste avant de commencer votre journée de boulot. Cela vous évitera d’être pris de panique lors de la prochaine situation angoissante.

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L'auteur, Quentin

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  • Merci pour tous ces conseils ! Comme tu dis, on sait plus trop par quoi commencer. Mais bon, j’imagine que c’est plutôt mieux que de n’avoir aucune choses à essayez…

  • C’est totalement ça quand tu dis de rester ne contact et de pas fuir ! Plus n évite et plus ca s’accentue. Une fois je me suis engeulé avec un de mes collègues, le lendemain j’étais trop mal à l’aise alors je ne suis pas allé lui dire bonjour.
    Puis le midi, je n’ai pas osé manger avec mes collègues comme d’habitude par ce qu’il était là et que ca m’angoissait. Pendant des semaines, je faisais tous pour l’éviter, j’évitais son étage, j’évitais de faire des missions ou j’aurai eu besoin de son aide… l’enfer quoi.

    Plus on évite, et plus ca s’empire. Alors un jour je suis allé le voir et je me suis excusé. Il s’est excusé lui aussi, et on est repartit sur de bonnes bases ! Même si c’était un peu genant les premières semaines, au moins je n’avais plus l’éviter tous les jours.

  • Comme tu dis j’importe toujours avec moi des petites linguettes pour bébé ! Dès que j’ai un coup de chaleur, je fonce au toilette me rafraichir le visage

  • Le seul regret de cet article…est qu’il est trop court (oui oui j’abuse car il est déjà très long :D) Mais plus c’est long plus c’est bon comme on dit !

    Et là, vraiment, du régal.

    Merci à toi !

  • Superbe article.
    Maintenant il faut appliquer tes conseils…
    Bravo pour tout ce courage et cette belle réussite.

  • Le pire de tout c’est lors des séminaires et qu’il faut se présenter à tour de rôle… l’anxiété monte petit à petit c’est horrible

  • Bonjour , je m’appelle ludovic , j’ai été serveur dans un resto pendant 14 ans après avoir mit fin à mon contract pour des raisons diverses j ai commencé à ressentir de l anxiété en présence d inconnu, malgré m être exposé lors d une formation d un mois je ressentais une augmentation des symptômes. Cela fait maintenant 5 mois que je tente de retrouver du travail mais a chaque fois que sa se concrétise je fait machine arrière. J eprouve de l anxiété dès le réveil à l idée de me réintégrer à une équipe. Demain j ai un entretien et le même dessin se profile, l envie d abandon , pourtant je dois travailler , j ai 4 enfants et une situation financière précaire. J ai vu un psychiatre qui m a prescrit de la sertraline mais rien n y fait je n arrive pas a être serein.

  • Je me reconnais dans ce que tu me dis Ludovic… l’anxiété d’aller rencontrer des personnes inconnus lorsqu’une situation de performance arrive… et plus l’échéance se rapproche, plus on a envie d’abandonner, d’envoyer un mail au dernier moment pour ne pas y aller. Sur le moment, on est content, on se dit « ouf, j’y ai échappé », l’anxiété baisse, on se sent mieux… mais on est partagé avec un gros sentiment de frustration de ne pas avoir réussis à y aller… et ça fait mal au moral…

    Bonne nouvelle, si tu te prends en main, ça se guérit 🙂

    À toi de faire le nécessaire, le piège étant de se lamenter et d’attendre, de prendre des médicaments en pensant qu’ils vont nous guérir alors qu’ils ne font que passer les symptômes (et encore).

    Bon courage !

  • Article très sympa merci 🙂 Pour moi, le gros problème est de parler devant des gens, en réunion par exemple. Jusqu’à 2 personnes ça va aller. Mais au delà, je ne contrôle plus rien. Rougeur, palpitations (>150 bpm), bégaiement très important. Je peux perdre toute crédibilité en 30 secondes en réunion ou lors d’un entretien d’embauche… Je cherche en vain la solution miracle quoi 😉

  • C’est la peur de beaucoup de gens… il n’existe pas de solution miracle, enfait tu as deux possibilités : traiter le problème de fond (voir si tu souffres de phobie sociale, d’anxiété généralisée, ou peut être… de rien dutout), ou pratiquer des petits exercices afin de calmer tes symptômes (respiration, etc).

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    Libérez-vous de la phobie sociale une bonne fois pour toutes

    Salut, moi c'est Quentin. J'ai longtemps été phobique social. J'ai développé une méthode pour m'en sortir, avec des fiches pratiques que je vous partage, ça vous intéresse ?


    PSSST...


    Veux-tu savoir comment je me suis libéré de ma

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