Je souffre de phobie sociale.
Et savez-vous quelle est la pire chose que peu vivre un phobique social?
Trébucher devant plus d’une dizaine de personnes?
Non.
Prendre la parole devant un groupe? Non plus.
Mais quoi alors?
La pire des choses que pourrait vivre un phobique social, c’est l’incapacité à exprimer ce qu’il ressent à ses proches, à faire le premier pas pour se faire accompagner.
Et bien souvent, plus il attend et plus sa phobie s’étend, jusqu’à devenir ce qu’on appelle une phobie sociale généralisée.
C’est précisément ce qui m’est arrivé.
Hormis les petits signes que j’essayais vainement d’envoyer à mon entourage, j’ai mis plusieurs années avant d’être capable d’en parler ouvertement.
Je souffre de phobie sociale. Et voici donc mon histoire, et comment j’ai fait pour m’en sortir.
Je souffre de phobie sociale : quand tout allait bien…
À l’époque, j’étais un garçon assez sociable.
J’allais jouer au football avec mes amis après l’école, je faisais encore du sport le week-end, j’aimais rencontrer de nouvelles personnes… et l’école ne me passionnait pas plus que ça.
Bref, la vie d’un jeune adulte basique, en somme.
Sauf une chose.
C’est pendant mon adolescence que les premiers symptômes d’anxiété sociale se firent sentir. Mais cela, je ne le savais pas encore…
Je souffre de phobie sociale : les premiers symptômes
Plus le temps passait, et plus je me sentais mal dans ma peau.
Je me sentais différent.
C’est la période de mes premiers complexes, de mes premières expériences amoureuses (assez désastreuses, je l’avoue), et la période des bêtises pour épater les copains.
Mais il y avait une chose dont je n’avais pas vraiment conscience, et qui me bouffait de l’intérieur.
C’est seulement avec des années de recul que j’ai pu mettre un mot dessus.
J’étais angoissé pour un rien.
Et je ne parle pas du stress que l’on ressent la veille d’un examen, non. Je parle de l’anxiété qui ronge, celle qu’on ressent physiquement et mentalement.
Oppression constante dans la poitrine, tachycardie (cœur qui s’emballe), troubles du sommeil plusieurs fois par semaine, sans parler d’un mal-être général.
Et ça, en permanence.
Bien sûr, pour couronner le tout, ces symptômes s’accentuaient lorsque les périodes d’examens arrivaient, ou quand une présentation orale était prévue…
Je souffre de phobie sociale : le début de la fin
Plus les années avançaient et plus j’étais anxieux.
C’est alors que commencèrent les premiers signes d’évitement de ma phobie sociale.
De la première année jusqu’à la fin de mon brevet de technicien supérieur, les années se succédèrent et se ressemblèrent étrangement.
Je commençais les cours avec de bonnes notes, dans le trio de tête. La motivation était au rendez-vous.
J’étais même dans le trio de tête !
Jugez par vous même :
Puis, subitement, du jour au lendemain, je commençais à sécher les cours.
Au départ, c’était quelques heures dans la semaine. Puis un jour, deux jours, jusqu’à manquer un total d’environ 2 mois de cours chaque année.
Et l’anxiété se faisait toujours plus présente. Elle était là le matin au réveil, la journée en cours, et même, voire surtout, le soir au moment de m’endormir.
N’en pouvant plus, j’ai alors consulté deux psychologues différentes, à l’insu de mes parents, pour essayer de comprendre les causes de mes angoisses.
Mais rien n’y fait. J’ai dépensé mes faibles économies d’étudiants dans quelques séances peu fructueuses, en tout cas pour moi.
Je souffre de phobie sociale : l’apogée
Malgré mes nombreuses absences et une anxiété toujours croissante, je parviens à valider mon diplôme, et même à réussir un concours pour rentrer en école de commerce.
Ce fut une belle période, ou j’avais enfin le sentiment de me prouver à moi-même que j’étais capable de réussir.
Enfin, j’ai parlé un peu trop vite…
Lorsque je disais « réussir mon concours », tout est relatif.
Car dans l’instant présent, j’avais l’impression d’avoir réussi.
Décrocher toutes les écoles grâce aux écrits, passer les oraux dans les trois meilleures, mais… oublier de me présenter dans LA première école du concours.
Je me souviens de ma déception sur le coup, mais après tout, j’ai toujours été tête en l’air pas vrai ?
Mais encore une fois avec le recul, je me suis rendu compte d’une chose.
Je sèche les cours à chaque fin d’année scolaire, je ne révise jamais aucun concours et préfère la jouer à quitte ou double, et « j’oublie » de me présenter à l’oral de l’école la plus difficile.
Il n’y aurait pas un petit problème ?
Et si j’avais loupé cet oral plus ou moins consciemment ?
Ne trouvant aucune raison de pourquoi j’aurai fait une chose pareille, mais toujours avec le désagréable sentiment que quelque chose cloche chez moi, je range cette question dans un coin de ma tête.
J’étais tout de même pris dans une très bonne école.
J’ai donc passé un été relativement serein, sachant ce que j’allais faire les trois prochaines années de ma vie.
J’étais loin de me douter de ce qui allait se passer.
Toujours inconscient que mon anxiété était causée par une phobie sociale, je commence alors mes cours, des étoiles plein les yeux. Enfin j’assistais à des cours qui me passionnaient vraiment. Voilà des années que j’attendais ce moment.
C’est un peu comme savoir son cadeau de Noël trois semaines à l’avance, mais devoir attendre avant de pouvoir en profiter.
Je suivais suivre les cours avec attention. Je rentrais à la maison avec l’envie d’y retourner le lendemain.
Et c’est sans doute ça le plus terrible.
Bien que mes cours m’intéressaient énormément, j’atteignais des niveaux d’anxiété rarement vécus jusque-là.
- Crises d’angoisse plusieurs fois par semaines, parfois sans aucune raison apparente.
- Trouble du sommeil, avec des insomnies comme jamais je n’avais eu, moi, « le garçon qui dort toujours sur ses deux oreilles ».
- Paralysie du sommeil quasiment tous les soirs, avec des hallucinations auditives provoquant la chair de poule. Et j’en passe.
En bref, ma phobie sociale me gache la vie.
Les nombreuses présentations orales me faisaient angoisser des jours avant, démultipliant avec une force incroyable tous les symptômes de la phobie sociale.
J’ai alors commencé à en louper une, puis deux, puis trois, avant de retomber dans le cercle vicieux de l’école buissonnière.
Dès le mois d’octobre, je n’allais plus du tout en cours. Et une fois n’est pas coutume, j’ai tenu mes parents bien à l’écart de mes problèmes.
Tous les jours, j’ai dû alors leur mentir, leur faire croire que tous se passaient pour le mieux.
Je partais le matin en cours comme si de rien n’était, pour me poser sur un banc du parc à côté, lire un livre le temps que mes parents partent au travail.
Quand il faisait mauvais, je traînais au centre commercial du quartier, ou bien prenez un café dans une rue parallèle.
Une fois la maison vide, je rentrais chez moi. Ah, qu’est-ce que je me sentais bien. Personne pour me regarder, me juger, me parler. J’étais tranquille.
Puis le soir, rebelote.
Je sortais une demi-heure avant que ma mère rentre, pour revenir quelque temps après, tout souriant.
« Alors, comment ça s’est passé aujourd’hui ? » était la question préférée de ma mère.
Et chaque jour pendant deux mois, j’ai dû lui mentir. Croyez-moi, ça me brisait le cœur à chaque fois. Cela fait partit des choses dont je ne m’habituerai jamais.
« Oh ça va, la routine ». Mes réponses étaient vagues, mais elles faisaient le travail minimum.
Bon sang, si elle savait… en réalité, je restais enfermé chez moi, avec la boule au ventre de sortir et d’aller en cours, mais aussi la peur de ce que j’étais en train de subir.
Car c’est une des caractéristiques de la phobie sociale, c’est que l’on est parfaitement conscient que l’on ne va pas bien.
Mais c’est ça le plus dur, c’est l’impuissance face à la généralisation que prend la maladie.
Le début d’année le plus difficile que j’ai vécu, croyez-moi !
Je souffre de phobie sociale : le pas en avant
Puis un jour, j’en ai eu marre.
J’avais besoin d’aide.
Je n’allais plus en cours, moi qui avais tant rêvé de l’école où j’étais. Je ne voyais plus mes amis, moi qui étais si sociable avant. Plus rien ne me passionnait, moi qui étais si curieux.
Un matin, je suis allé voir mon père au salon. Il était en train de jouer à Candy Crush sur sa tablette, histoire de se réveiller en douceur.
Et vous savez quoi ? J’ai éclaté en sanglots.
Moi, le garçon toujours heureux, sociable, qui se réjouissait de tout et de rien, j’ai fondu en larme devant mon père.
Cela devait faire des années que je n’avais pas pleuré.
Il ne lui a pas fallu longtemps pour se rendre compte que je n’allais pas bien.
Un coup de fil à une connaissance et deux semaines plus tard, je me retrouvais dans le bureau d’un psychiatre.
Après plusieurs tests, et des dizaines de questions sur à peu près tous les aspects de ma vie privée, son verdict était net.
Il m’arrêtait d’école jusqu’à la fin de l’année scolaire.
J’étais victime de phobie sociale.
ENFIN !
Quoi, vous me croyez fou ?
Non, simplement une vague de soulagement.
Voilà des années que je subissais les choses, que je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, que j’étais angoissé de tout, jusqu’à me renfermer de plus en plus.
Et aujourd’hui, avec quelques tests et quelques questions, j’avais un nom sur la chose qui me pourrissait la vie depuis plusieurs années : la phobie sociale.
Et qui dit avoir un nom sur sa maladie dit traitement pour la soigner pas vrai ?
Euh, docteur… ça se soigne comment ?
Je souffre de phobie sociale : le cerveau estomac du médecin
Et voici la parabole merveilleuse qu’il a choisie pour m’expliquer le pourquoi du comment.
« Je vais t’expliquer comment ta maladie fonctionne.
Le cerveau est un énorme estomac : il est capable de tout digérer, même la pire des émotions et la pire des situations.
Mais pour que cet estomac fonctionne et fasse son travail, il ne faut pas lui mettre de bâtons dans les roues.
Dans ta maladie, c’est cela qui se passe : ton cerveau est face à des situations qui sont angoissantes.
Comme cela t’angoisse, tu évites purement et simplement d’y aller, ou alors tu y vas, mais tu fais super attention à tout ce que tu dis, à comment tu te comportes, comment tu gères tes mains, tes bras, ton corps, où tu regardes, comment est ta voix.
Tu es dans le contrôle.
Pourquoi es-tu angoissé quand tu rencontres des gens ? Parce que tu as peur de dire ou faire quelque chose qui va entraîner qu’on va te juger.
On va penser de toi que tu es idiot, pas intéressant, pas drôle, maladroit. Et cela te provoquerait la honte du siècle.
Tu as tellement peur de ressentir de la honte que tu évites et tu contrôles. Tu penses que la honte est une bombe nucléaire qui va te tuer sur place et que tu ne t’en remettras jamais.
Pourquoi tu penses comme cela ?
Car tu as une maladie qui faitexprès de te faire penser comme cela.
Revenons à ton cerveau estomac. Il joue quel rôle là-dedans ?
Lui, normalement, il est capable d’avaler la honte. Tu te tapes la honte, il avale, il digère, et c’est fini.
Il devient de plus en plus efficace, avale de mieux en mieux, digère de mieux en mieux. Il est vacciné à vie.
Plus il le fait, et moins les émotions comme la honte et la peur sont fortes. Il devient de plus en plus robuste, comme si tu étais de moins en moins allergique au pollen.
C’est vraiment l’idée du vaccin.
C’est ce qui se passe pour les gens dans la rue, pour tes amis : ils sont blasés de la honte.
Ils l’ont tellement eue dans leur vie qu’ils n’y font plus du tout attention.
Leur cerveau est devenu fort et résistant car il a tellement digéré la honte qu’il s’y est habitué.
À force de la ressentir les gens sont vaccinés.
Toi, tu as une maladie qui te demande d’éviter plein de choses et cela empêche ton cerveau estomac de pouvoir digérer et de pouvoir s’auto-vacciner une bonne fois pour toutes.
Tu as peur que la honte te terrasse, que ça monte très haut, que ça dure des heures voire des jours entiers.
Donc tu préfères ne pas essayer. Et comme cela te fait peur, tu te dis « Si cela me fait peur rien que d’y penser, ça sera forcément horrible si ça arrive pour de vrai ».
Cette idée c’est le noyau dur de ta maladie.
C’est la peur de mourir de la honte.
La maladie te fait croire que ton estomac ne sait pas digérer. Et comme tu as peur, tu ne fais pas le test. Donc ton cerveau ne peut pas te montrer qu’il sait le faire.
Plus tu évites, plus tu contrôles, plus tu bloques ton cerveau estomac. Et plus cela renforce ta maladie qui prend de plus en plus de place.
On pourrait le dire autrement : plus tu as peur de souffrir, plus ta maladie empêche ton cerveau estomac de se vacciner et plus tu souffres.
Ton cerveau estomac ne peut pas se vacciner une bonne fois pour toutes si tu n’acceptes pas de souffrir un peu à un moment.
Là, tu es en train de souffrir mille fois plus que si tu avais souffert une bonne fois pour toutes. Comme tes amis en fait : ils préfèrent se taper la honte qu’avoir une vie qui ne leur plaît pas.
Ils ont choisi la liberté plutôt que l’évitement, et le cerveau estomac a été vacciné ce jour-là, y’a bien longtemps.
Si tu es d’accord, ça serait super qu’on aide, toi et moi, ton cerveau estomac à pouvoir se vacciner et faire enfin son boulot.
C’est-à-dire qu’on regarde si la maladie dit vrai. Tu te rendras compte que ton cerveau estomac marche très bien et les émotions sont complètement tolérables.
Il faut bien garder en tête que tout ce que raconte ta maladie est faux.
Elle te vend des scénarios horribles avec une boule d’angoisse dans le ventre pour que tu n’essaies même pas. C’est elle qui envoie la boule d’angoisse, ce ne sont pas les gens dans la rue.
Et si ta vie n’est pas heureuse et que tu es handicapé, à la limite elle s’en moque, ce n’est pas elle qui le subit, c’est toi.
Elle, elle veut juste habiter dans ta tête et décider de ta vie à ta place. Tant que tu n’auras pas eu le vaccin, elle restera là.
Il n’y a aucun moyen de la chasser sans lui.
Pour aider ton cerveau estomac è digérer et se vacciner une bonne fois pour toutes, on va se voir ici pendant quelques temps.
Il existe aussi des groupes de thérapie avec d’autres patients et cela dure plus ou moins 15 semaines aussi à raison de 2 h 30 par semaine. »
J’étais sauvé. J’allais être pris en charge par un médecin, et tout allait rentrer pour le mieux.
Je souffre de phobie sociale : le pas en arrière
Enfin je commençais à voir le bout du tunnel. Ou plutôt, c’est ce que je croyais.
Le psychiatre, en plus de me faire arrêter les cours pour tout le reste de l’année scolaire, me fit commencer un traitement médicamenteux, à base d’antidépresseur, du Seroplex.
À côté, j’ai également pris du Vératran, ainsi que des beta-blocants.
Parallèlement à ça, j’ai suivi une thérapie en plusieurs points. Une fois par semaine, j’avais rendez-vous avec une psychologue, ainsi qu’une thérapie de groupe chaque mardi soir.
En plus, j’étais admis en hôpital de jour ou je faisais diverses activités avec des personnes ayant plus ou moins les mêmes troubles que moi.
Mais après quelques semaines, je ne voyais aucun résultat flagrant. En revanche, mon porte-monnaie lui, sentais peser les coûts de cette thérapie.
J’étais désemparé, ne sachant plus quoi faire.
J’ai laissé plusieurs milliers d’euros sur la table, sans améliorer mon état de santé.
Le bout du tunnel
Et un jour, j’en ai eu marre.
J’avançais à pas de fourmis, voir faisais du surplace.
J’étais déscolarisé l’année où je me sentais enfin épanoui au niveau des cours. Je ne voyais presque plus mes amis.
Alors, j’ai pété les plombs.
J’ai tout arrêté en l’espace d’une semaine.
Plus de thérapie de groupe, plus d’hôpital de jour, plus de psychiatre et psychologue et surtout : plus de médicaments.
J’allais me prendre en main. Tout d’abord, je devais trouver des moyens de gérer mon anxiété au quotidien.
J’ai passé des heures à apprendre dans les livres, sur internet et auprès de professionnels de la respiration (sophrologue) des dizaines de techniques différentes.
Je les aient toutes testées. Et j’ai sélectionné celles qui marchaient le mieux sur moi.
Une fois que j’étais capable de gérer mon anxiété et de prévenir une crise d’angoisse, je me suis attaqué à la cause profonde de celles-ci : ma phobie sociale.
J’ai élaboré mon plan d’attaque.
Compréhension de mes schémas de pensées, de mes croyances, plan d’exposition, tableau d’analyse des résultats… je l’ai suivi de A à Z.
Et deviner quoi ?
J’ai été guéri du jour au lendemain.
Non je rigole, ça, c’est juste dans les films.
Mais honnêtement, j’ai vu des améliorations rapides.
Et plus j’avançais, plus je reprenais confiance.
J’aurais aimé vous dire qu’un jour je me suis réveillé en me disant « tiens, je sens que je ne suis plus phobique social ».
Mais ça ne se passe pas exactement comme cela.
Enfait, on s’en rend compte plusieurs semaines après. C’est seulement avec du recul qu’on remarque comment on a évolué.
Alors, si vous désirez vaincre votre phobie sociale, retenez deux choses de mon histoire :
- Ne pensez pas que vous pourrez vous sortir de votre phobie seulement en vous entourant « d’expert« . C’est un travail sur vous-même, et personne ne pourra le faire à votre place.
- Sachez qu’il est tout à fait possible de guérir définitivement de la phobie sociale. Je ne dis pas que c’est facile, je ne dis pas que c’est rapide, mais c’est faisable. J’en suis la preuve vivante !
Alors, gardez espoir, et prenez-vous en main !
Il ne tient plus qu’à vous de choisir de vivre VOTRE renaissance.
Bonjour Quentin,
tu peux pas savoir à quel point ca fait un bien fou de savoir qu’on est pas seul…
je me reconnais tellement dans ton histoire !
J’ai moi aussi eu des grosses difficultés scolaires, et j’ai essayé des traitements avec des psy etc qui n’ont pas marché…
la seule différence c’est que je suis toujours gênée par ca, j’arrive pas à m’en sortir…
mais tes vidéos et tes articles me font un bien fou !!
le soir je me sens beaucoup moins seule, grâce à toi, alors continu !
Hello Louise !
Et non tu n’es pas seule !
Le nombre de personnes phobique sociale est juste énorme, et malheureusement la plupart d’entre eux n’osent pas se soigner. Ça a été mon cas pendant des années…
Merci de tes encouragements, je te souhaite toute la renaissance que tu mérites 😉
Quentin
Bonjour Quentin,
merci de ton témoignage très touchant !
Je suis moi même phobique sociale depuis de nombreuses années. J’ai arrêté de travailler, heureusement mon mari subvient aux besoins de nos deux enfants, mais c’est compliqué car je me sens coupable…
Ducoup je suis femme au foyer et ne sort que pour faire les courses, ou bien chercher les enfants à l’école. Et même ca c’est compliqué..
Merci pour tout ce que tu fais, ton blog, tes vidéos, et surtout ton livre que j’ai adoré.
Continu comme ca !
Sylvie
Bonjour Quentin !
Quelle joie de voir le témoignage d’une personne qui nous ressemble !
Au fur et à mesure ou je lisais ton article, je me reconnaissais carrément dans ton ancienne situation !
J’ai eu le plaisir de pouvoir télécharger ton livre, qui est génial.
Encore une fois, rare sont les livres écrits par un ancien phobique social. Et ca se ressent directement lors de la lecture.
Merci à toi pour tout ce que tu fais
Buenos dias !
Merci Quentin pour tout tes conseils que tu nous partage au quotidien.
Je te suis depuis le début, et j’évolue au fur et à mesure ou j’applique tes conseils.
Ton témoignage fait chaud au coeur, comme le dis Sylvie, ca fait un bien fou de voir qu’on est pas seul au monde dans cet état…
Merci mille fois !
J’ai adoré ton témoignage, tu écris très bien, on est vraiment pris dans le truc !
Je ne vais pas répété ce qu’on dit les autres (quoi que si enfait), mais ca fait vraiment plaisir de trouver des personnes qui nous comprennent, et qui ont vécu cette maladie…
Alors continu tout ton travail, tu as tout mon soutien !
Bisous :*
Superbe article, vraiment bien écrit, on plonge dans ton passé !
Je comprend à 100% ce que vous avez vécu, pour la simple raison que je le vis au quotidien. J’ai des capacités mais que je sabote, de peur de me voir rater quelque chose. C’est pourquoi au travail je rate beaucoup de réunion, ou les bâcles tout bêtement.
Merci de votre témoignage, et au passage, j’adore vos vidéos, très pertinentes.
Merci Quentin pour ton témoignage, il est poignant, et reflète très bien notre triste réalité… les gens ne s’imagine même pas le clavaire que nous vivons, car nous faisons tout pour le cacher. Tout comme toi j’ai mis des années à en parler à ma famille, et encore, je parle de ma famille rapprochée ! Hors de question de mettre au courant les cousins etc (la honte n’est-ce pas ;)). Enfin bref, merci pour ton témoignage, et surtout au passage ton livre est excellent, Arthur est un personnage très attachant, tout comme Emilie d’ailleurs !
A bientôt,
Sabine
Depuis le collège je me sens différente. J’avais assez peu d’amis, j’étais très complexée et voilà, je sais pas, mais j’avais vraiment la sensation de ne pas être comme les autres. Et plus les années passaient plus ca s’accentuait, j’avais de grosses difficultés au niveau des relations. Mes parents sont des personnes très pudiques, à cause de leur éducations sans doute, et je n’avais personne vers qui parler de mes émotions.
J’ai tenu un blog pendant quelques mois, avant de l’abandonner. Resultat : j’étais seule, j’avais des difficultés à l’école, peu d’amis et je ne savais pas vers qui me tourner.
Un jour, comme toi Quentin, j’ai craqué complet. J’ai explosé en sanglot en plein repas de famille. Vous imaginez bien la suite. Je suis allé voir des médecins, psychiatres etc, et c’est à ce moment que j’ai découvert ma phobie sociale.
C’est fou comme on attend toujours l’explosion pour parler de notre maladie, hein ?
Mais ce n’est pas fini. J’ai fais des semaines de thérapies, avec des ateliers de groupes, psychologue etc. Ca a couté une petite fortune à mes parents, pour presque aucun résultats. J’étais vraiment désespère, j’avais arrêter l’école, donc encore moins de relations sociales. Mes seules sorties c’était mes ateliers…
Aujourd’hui je travail dans les ressources humaines (et oui !), ca va un peu mieux, mais ce n’est vraiment pas ca.
Merci Quentin d’avoir partager ton histoire, ca m’a fait chaud au coeur de voir que je n’étais pas seule dans cette situation…
C’est ton témoignage qui m’a persuadé que tu étais la personne capable de m’aider à m’en sortir. Et j’en suis pas déçu !! Je suis ton programme à la lettre, et j’avance, petit à petit, mais surrement. Comme tu dis, ce n’est pas une formule magique, mais c’est un plan d’action basé sur ton experience et la TCC, qui ne peux que marcher s’il est fait correctement.
Je recommence petit à petit à reprendre espoir, alors juste un mot : MERCI
Tu en as bavé, je pense que tu as eu une forme de phobie sociale particulièrement forte… Pour ma part je suis phobique social mais j’arrive tout de même à travailler, à sortir avec mes enfants… même si ce n’est pas facile tous les jours…
Je répète ce que les autres ont dit, mais je reconnais tellement dans ton histoire… Merci de nous partager tout ça, et surtout continu !!!
Tu es courageux de raconter cela, félicitations pour t’en être sortit, et surtout, félicitation d’aider les autres à suivre le même chemin !
C’est vraiment rare de voir un article aussi bien écrit, surtout venant de la peur d’un jeune étudiant ! Félicitations, tu as vraiment un style attrayant, qui nous fait plonger dans ton passé… continu comme ca !
Très inspirant; merci 🙂
Merci d’avoir eu le courage de nous partager ton histoire… comme quoi tu es vraiment guérit ! Pour ma part, j’en suis aujourd’hui incapable. Mon courage à moi est d’écrire ce commentaire. Chacun son niveau, en espérant te retrouver la haut 😉
Superbe, hate de voir ce que vont donner les autres 🙂
Voilà longtemps que je n’avais pas écrit un article jusqu’au bout.
Tu a été courageux et surtout je pense que tu as réussis à te motiver ! Merci, c’est ce genre de témoignage positif que je cherchais
Ca fait du bien une telle histoire ! On trouve tellement de témoignage dépressif, celui-ci est porteur d’espoir !
Quentin, ton article est superbement bien écrit. Il touche évidemment, il prend aux tripes. Il donne envie de se battre. Bravo à toi, à ton courage.
Bonjour Quentin,
Merci pour cet article très inspirant et encourageant !
Tu confirmes ce que je pressentais depuis peu.
Bonne continuation…
Super, c’était le but !
Quel plaisir de lire ça… merci Céline 🙂
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